Face à la montée des températures estivales et la recherche croissante du confort thermique, de nombreux locataires s’interrogent sur les appareils de climatisation qu’ils peuvent installer ou utiliser dans leur logement sans enfreindre les règles légales. Les questions relatives à l’installation, à la détention et à l’entretien des climatiseurs en location s’avèrent complexes, car elles mêlent obligations législatives, responsabilités du bailleur ainsi que droits et limites des locataires. Savoir précisément quels types de climatiseurs sont autorisés en location en 2025 est devenu essentiel, notamment pour éviter des conflits, garantir la performance énergétique du logement et maîtriser les coûts liés à la consommation électrique. Plusieurs modèles sont proposés sur le marché, allant des climatiseurs mobiles autonomes aux systèmes plus sophistiqués comme le split ou le gainable. Chacun présente des avantages et contraintes variés qu’il convient d’étudier en tenant compte des règles applicables et des spécificités du cadre locatif.
Ce contexte a conduit à une réglementation claire qui encadre désormais l’usage et les installations possibles, avec un besoin accru de transparence entre bailleurs et locataires. Ainsi, les acteurs du marché, comme Daikin, Mitsubishi Electric, Panasonic ou LG, proposent des solutions adaptées qui respectent les normes tout en répondant aux attentes diverses des usagers. Cette évolution législative, renforcée depuis la loi du 6 juillet 1989, vise à équilibrer les droits au confort thermique et les contraintes techniques ou énergétiques liées au bâti existant. Découvrez ici un panorama complet des types de climatiseurs autorisés en location, leurs conditions d’usage, maintenance et les démarches requises pour un usage conforme et harmonieux.
Réglementation et obligations liées à la climatisation en location
Un des piliers juridique du marché locatif en climatisation est l’article 6 de la loi du 6 juillet 1989, qui impose que le logement loué doit être décent et équipé en bon état de fonctionnement. Le bailleur doit notamment veiller à ce que la climatisation proposée dans le logement respecte la performance énergétique minimisée et n’entraîne pas une consommation excessive. Cela implique plusieurs devoirs :
- Fournir un système de climatisation fonctionnel et sans risque pour la santé du locataire.
- Assurer une isolation thermique performante pour limiter les déperditions et optimiser la climatisation.
- Transmettre une évaluation précise de la consommation énergétique liée au chaud, froid et à l’eau chaude sanitaire.
Il est important de noter que le bailleur n’est pas tenu d’installer une climatisation. Si le locataire souhaite ce confort, une demande formelle, de préférence recommandée, doit être adressée au propriétaire qui reste libre d’accepter ou non.
| Obligations du bailleur | Responsabilités du locataire |
|---|---|
| Logement décent avec climatisation en état | Utiliser la climatisation dans le respect des consignes |
| Respect du critère de performance énergétique | Effectuer la maintenance régulière (nettoyage des filtres, etc.) |
| Informer sur la consommation énergétique | Reporter rapidement toute panne ou anomalie |
| Intervention rapide en cas de panne | Paiement de l’entretien bi-annuel obligatoire |
Pour approfondir les droits et devoirs du locataire et du propriétaire, consultez des ressources spécialisées telles que la copropriété et climatisation en location ou les aspects réglementaires sur Espace Aubade.

Les types de climatiseurs autorisés et leurs conditions en location
Le choix du climatiseur en location dépend principalement de l’impact sur la structure du logement et de la nécessité de travaux. Voici une classification claire et détaillée des modèles autorisés :
- Climatiseur mobile (monobloc) : ce système autonome, facile à installer et déplacé, ne nécessite aucun percement ni travaux. Il est la solution la plus simple pour un locataire souhaitant éviter l’accord formel du bailleur.
- Climatiseur split : composé d’une unité intérieure et d’une unité extérieure, il nécessite l’autorisation écrite du propriétaire pour installation. Il assure un meilleur confort acoustique et une meilleure efficacité énergétique.
- Climatiseur réversible : offrant chauffage et rafraîchissement, il demande aussi un accord et s’adresse à des usages toute saison.
- Climatisation gainable : installation conséquente dans les plafonds, adaptée aux grandes surfaces, exclusivement possible avec accord et souvent réservée aux logements haut de gamme ou professionnels.
| Type de climatiseur | Nécessité d’accord | Travaux requis | Avantages | Limites |
|---|---|---|---|---|
| Mobile (monobloc) | Non | Non | Facile à déplacer, pas de travaux | Bruit plus important, capacité limitée |
| Split | Oui | Oui (installation unité extérieure) | Silencieux, performant | Installation plus complexe |
| Réversible | Oui | Variable, similaire au split | Utilisation toute l’année | Dépend du type d’installation |
| Gainable | Oui | Oui, travaux importants | Discret, répartition homogène | Coût et complexité élevés |
Des marques comme Daikin, Panasonic ou Fujitsu proposent des climatiseurs mobiles et splits adaptés à la location, tandis que Mitsubishi Electric ou Atlantic s’illustrent dans le domaine des systèmes réversibles et gainables. Pour bien choisir, une visite sur le guide complet des types de climatiseurs à louer est recommandée, notamment chez Locaclim France.
Maintenance, réparations et responsabilités en cas de dysfonctionnement
La clé d’un usage serein du système de climatisation réside dans sa maintenance régulière. Le décret n° 2020-912 impose une inspection et entretien au moins tous les deux ans par un professionnel agréé. Le locataire doit ainsi organiser et financer cet entretien courant, notamment le nettoyage des filtres et la mesure des performances.
- Entretien biannuel obligatoire par un expert certifié.
- Maintenance régulière : nettoyage des filtres, surveillance visuelle.
- Déclaration rapide au bailleur en cas de panne ou anomalie détectée.
En revanche, les réparations lourdes, telles que :
- le remplacement du compresseur, du condenseur ou du ventilateur,
- la réparation des fuites de fluide frigorigène,
- et la remise en état des composants électriques
sont à la charge du bailleur. Un tel partage clair permet d’éviter les malentendus et les conflits, à l’instar des préconisations spécifiées sur Le vent qui souffle ou BailFacile.
| Type d’intervention | À la charge de |
|---|---|
| Entretien courant (filtres, nettoyage) | Locataire |
| Inspection biannuelle professionnelle | Locataire |
| Réparations majeures (compresseur, fuite fluide) | Bailleur |
| Remplacement de composants électriques | Bailleur |

Comment anticiper et gérer les conflits entre locataire et bailleur concernant la climatisation ?
Les tensions autour de l’installation ou de l’usage d’une climatisation peuvent vite s’intensifier, notamment quand les responsabilités ou coûts sont mal compris. Pour prévenir ce risque, un dialogue structuré et la documentation écrite des accords sont indispensables. Le locataire doit toujours formuler ses demandes par écrit, et le bailleur clarifier ses engagements via le contrat de location.
- Favoriser un échange respectueux et documenté pour éviter les malentendus.
- Recourir à la commission départementale de conciliation en cas de désaccord persistant.
- S’adresser à des associations de locataires ou de bailleurs pour obtenir conseils et médiation.
- Considérer la saisine du juge compétent en dernier recours si aucune solution amiable n’aboutit.
Les structures comme Info07 rappellent l’obligation d’un accord écrit du propriétaire désormais incontournable, tandis que des guides pratiques comme celui publié par 3615 Devis apportent des conseils détaillés pour l’installation.
| Étape | Conseil clé |
|---|---|
| Demande d’installation | Écrire en recommandé avec accusé de réception |
| Rejet ou refus | Dialoguer pour comprendre les motifs et proposer d’autres options |
| Désaccord persistant | Recourir à la commission départementale de conciliation |
| Échec de la conciliation | Engager une procédure judiciaire auprès du JCP |
Les propriétaires peuvent aussi se faire appuyer par des associations telles que l’UNPI. Dans tous les cas, la clarté des échanges, l’appui d’experts et la gestion proactive sont les clés pour garantir un confort thermique durable sans froisser les relations locatives.


